La Journée nationale pour la vérité et la réconciliation 2025

Chaque année, le 30 septembre marque la Journée nationale pour la vérité et la réconciliation.

Cette journée rend hommage aux enfants qui ne sont jamais rentrés chez eux et aux survivants des pensionnats, ainsi qu'à leurs familles et à leurs communautés. Ce jour, nous choisissons de porter un chandail orange pour honorer la perte subie par de nombreux Autochtones et agir pour soutenir et élever les communautés Autochtones qui nous entourent. 

En tant qu’une équipe dédiée à l’amélioration de l’équité en santé en mettant au centre les besoins des jeunes confrontés à des obstacles systémiques, y compris les jeunes Autochtones — notre équipe souhaitait partager ses réflexions personnelles et exprimer ses intentions et son dévouement continu envers la réconciliation.

Vous trouverez ci-dessous les membres de notre équipe, qui partagent leurs réflexions personnelles et expriment leurs intentions et leur engagement continu en faveur de la réconciliation.

  • Je consacrerai la journée à regarder des documentaires qui présentent les survivants des pensionnats Autochtones de la manière dont ils souhaitent les représenter. Même si c'est une journée chargée d'émotion et qu'il est difficile d'entendre les atrocités qui ont été passés, je pense qu'il est important de se sentir mal à l'aise et d'écouter les récits, enregistrés et non racontés en direct. Je réfléchirai à la mémoire des membres de ma famille qui ont fréquenté Mohawk Institute et Mount Elgin, et leur rendrai hommage. Je partagerai également les vérités de cette histoire récente avec mes enfants et réfléchirai à la manière dont je peux concilier mes engagements personnels, professionnels et familiaux avec ReconciliACTION.

  • Mon engagement envers la réconciliation se reflète dans mes efforts continus pour en apprendre davantage sur les communautés Autochtones, leurs expériences vécues et contribuer à des changements significatifs.

  • En tant qu'Anishinaabe Kwe, je crois fortement que la réconciliation est étroitement liée à l'éducation. Mon rôle est d'inspirer et de soutenir ceux qui m'entourent afin qu'ils s'informent sur les peuples, les cultures, les langues, l'histoire, la résilience et la beauté Autochtones.

  • Cette année, à l'occasion de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, je participerai à un événement communautaire dans mon voisinage, organisé en partenariat avec plusieurs organismes Autochtones. L'événement débutera par une marche d'honneur pour honorer les survivants et se souvenir de ceux que nous avons perdus. Mon engagement envers la réconciliation se poursuit au-delà d'aujourd'hui en soutenant les entreprises Autochtones, en participant aux événements culturels, en lisant les auteurs Autochtones et bien d'autres façons d'élever et de rendre hommage aux Autochtones, tant dans ma vie personnelle que professionnelle.

  • Je crois qu'il est important de reconnaître les sentiments anti-Autochtones, déjà présents et souvent croissants, dans les espaces privés et publics, pas seulement à l'échelle mondiale, mais aussi ici même au Canada. Il est donc d'autant plus important que nous remplissons notre responsabilité de défendre les voix Autochtones et que nous fassions tout notre possible pour répondre à l'appel à l'action de la CVR et au-delà. Je consacrerai ma Journée de la vérité et de la réconciliation dans une communauté Autochtone pour écouter, réfléchir et planifier des moyens concrets de soutenir la cause des peuples Autochtones partout au Canada.

  • À l'occasion de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation de cette année, je serai bénévole au poste de commandement pour les recherches visant à retrouver Samuel Bird. Samuel, qui a 14 ans de la bande de Paul/Première Nation de Paul, en Alberta, vit à Edmonton et est porté disparu depuis le 1er juin 2015. C'est important pour moi de pratiquer la réconciliation dans ma vie personnelle, au-delà d'apprendre simplement de l'histoire du génocide au Canada et du soutien aux recherches pour retrouver un jeune membre de la communauté qui vivait près de chez moi.

  • J’apprends intentionnellement des voix Autochtones des livres, des podcasts et des événements culturels, tout en restant attentif à accueillir et à intégrer les perspectives et les pratiques Autochtones dans mon travail avec les jeunes, en soutenant leur leadership dans le changement systémique dans le cadre de mon engagement continu envers la réconciliation et les appels à l’action de la vérité et de la réconciliation.

  • Aujourd'hui, je me souviens des enfants qui ne sont pas retournés chez eux. Mais mon chandail orange ne représente pas seulement aujourd'hui. Il symbolise ma promesse constante de soutenir la vérité et la réconciliation et d'œuvrer pour la justice pour les peuples Autochtones.

  • Pour moi, la Journée du chandail orange est l'occasion de me souvenir de ceux qui ont disparu et de réfléchir à l'impact persistant des pensionnats sur les enfants et les familles, et de le faire en lien avec ma communauté. C'est un rappel annuel important, qui me permet de faire le point sur ma propre performance en matière d'apprentissage continu et d'action pour la réconciliation, dans ma vie au jour le jour, avec ma fille, dans ma communauté et au travail.

  • Le 30 septembre, la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, je crois qu'il est important que chacun prenne le temps de réfléchir aux torts causés par le colonialisme et l'arrogance culturelle, ainsi qu'à nos possibilités individuelles de vivre, de travailler et de se divertir de manière à témoigner de la réconciliation. En tant que descendant de colons arrivés au Canada à partir du XVIIe siècle, je réfléchis à la façon dont mes ancêtres ont probablement participé aux efforts culturels et physiques de génocide, tout en bénéficiant de l'expertise, de la sagesse et de la générosité des Premières Nations qui vivaient dans les régions où ils se sont établis (le sud-ouest du Québec et l'est de l'Ontario, comme on les appelle aujourd'hui). Aujourd'hui, mais plus important encore, chaque jour, je m'efforce d'incarner mon engagement à apprendre continuellement et à collaborer avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis pour créer de nouveaux services grand public pour les jeunes qui ne continuent pas de causer de préjudice et qui amplifient les forces des savoirs et des savoir-faire autochtones. Je m’engage à m’attaquer aux inégalités en matière de ressources et de pouvoir et à m’allier aux Premières Nations, aux Inuits et aux Métis lorsque j’y suis invité, et lorsque j’y suis invité, à contribuer aux efforts visant à soutenir les jeunes dans toutes les nations et communautés en honorant les traditions de guérison des aînés et en offrant mon soutien.

  • Ayant de profondes racines de colon canadien-français, je reconnais que les années de prospérité et de privilège dont des générations de ma famille ont bénéficié et dont elles bénéficient encore sont liées au déplacement des peuples Autochtones de l'île de la Tortue. En cette Journée de la vérité et de la réconciliation, je réfléchis à la sagesse, à la force, à la vitalité et le lien des peuples Autochtones avec la terre et l'eau, et je suis reconnaissant et touché par leur engagement à protéger l'environnement dans lequel nous vivons, tout en pratiquant leurs traditions et en parlant leur langue. Je m'engage à poursuivre mon cheminement vers l'apprentissage et le désapprentissage en écoutant les voix Autochtones, en cherchant leurs points de vue et leurs histoires, tout en remettant en question les personnes ou les « systèmes » et leurs discours ou politiques qui continuent de les marginaliser.

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